critical phase

de Samuel Sighicelli (2018)

 

Pièce musicale et textuelle portée par une violoncelliste et une pianiste, accompagnées d’un sampler

Sur un texte de Pierre Kuentz

DESCRIPTIF

Critical Phase est une pièce musicale et textuelle portée par une violoncelliste et une pianiste, accompagnées d’un sampler. Les deux musiciennes élargissent le jeu instrumental à leur voix parlée (ou scandée ou même chantée) et aux gestes qu’occasionnent une partition très physique. Geste, parole et sons – rencontrant l’électronique – constituent un faisceau expressif vif qui nous raconte un état critique, où tout est remis en question, où désirs et craintes se télescopent, où l’humain, derrière le geste musical, va craquer.

Cette phase critique frôle l’absurde, les musiciennes s’essoufflent, après les slogans d’auto-persuasion et les listes d’envies vient le temps d’une parole plus intérieure et personnelle. L’intimité retrouvée, voilà que l’oreille s’ouvre, que le son et le temps s’élargissent…

©Stofleth

DISTRIBUTION

avec Noémi Boutin (violoncelle, voix) et Claudine Simon (piano, voix) et électronique

Conception, composition et mise en scène: Samuel Sighicelli
Livret: Pierre Kuentz
Regard extérieur: Pierre Kuentz et Sabine Novel
Lumières : Jacques-Benoît Dardant
Costumes : Eloïse Simonis
Sampler : Solène Charpentier

Production : Sphota

Coproduction : Espace Malraux scène nationale de Chambéry, Bonlieu – scène nationale d’Annecy, CRR de Chambéry, CRR d’Annecy, Festival Sons d’Automne, Annecy.

Avec le soutien du Ministère de la culture, de la SACEM, de l’ADAMI et du FCM.

 

PRESSE

Ré-écouter LE CRI DU PATCHWORK, sur France Musique le 20 novembre 2018

« À mesure que sont martelés les impératifs d’un monde inhumain qui revendique à tout prix le bien-être et la perfection, des séquences musicales émaillent le flux sonore comme autant de phases critiques, au bord de la rupture. (…) La richesse des timbres contribue à la folie croissante. (…) Sighicelli, fidèle à ses convictions narratives, scéniques, sociales et esthétiques, signe un spectacle sur l’effondrement individuel qui ne peut que nous interpeler. »
Guillaume Kosmicki, Resmusica, Novembre 2018