Folk Blues Remains
de Benjamin de la Fuente (2017)
Spectacle musical. 1h00
Dispositif vidéo de Mat Jacob
Création 23, 24 et 25 février 2017 à la Maison de la musique de Nanterre
DESCRIPTIF
Installation visuelle et sonore, Folk Blues Remains est un espace ouvert sur les imaginaires d’un compositeur – Benjamin de la Fuente – et d’un photographe – Mat Jacob – qui nous embarquent dans une exploration de la matière blues: le bend d’une corde, un éclat de fer blanc, la plainte d’un fantôme… Il faut renoncer au blues à la flasque de derrière les fagots, aux douze mesures et au Mississippi pour mieux se perdre dans la brume électrique et les fumées d’outre-monde, pour se retrouver ailleurs, là où se percutent les trajectoires les moins probables.
Le son fonctionne comme une machine à révéler l’invisible mais surtout l’intime, l’errance et la blessure.
Les images filmées par Mat Jacob, projetées à travers un dispositif multi-écrans en interaction avec le son, plongent dans les profondeurs de l’âme d’un personnage étrange et tourmenté, incarné par José Chidlovsky, sans doute traversé lui aussi par les forces contradictoires du blues. Le voyage est sensoriel, immédiat, comme une expérience physique à travers la matière du son et le grain des images.
La version (audio) ALBUM (futur!)
DISTRIBUTION
Conception, composition musicale et direction artistique, violon, guitare ténor, banjo, guitares, percussions, électronique: Benjamin de la Fuente
Création vidéo: Mat Jacob
Contrebasse, guitares, banjo, électronique, percussions: Bruno Chevillon
Création lumière et scénographie: Rodolphe Villevielle
Réalisateur informatique musicale (RIM): Max Bruckert
Comédien, montage vidéo: José Chidlovsky
Regard extérieur et conseil scénographique: Laïs Foulc
PRESSE
«(…) Pour atteindre un tel niveau, il ne faut pas craindre les prises de risque…Nourri des souvenirs du blues et tourné vers l’avenir d’une musique inouïe, le travail de bdlf se fonde toujours sur l’altérité (…) Générateur d’ondes de choc, bdlf fait de la scène un laboratoire d’émotions. Tendance spleen avec Folk Blues Remains.» [Pierre Gervasoni «Benjamin de la Fuente, générateur d’ondes de choc», le 9 février 2015, Le Monde]